Les failles de sécurité des centrales nucléaires françaises illustrées par Greenpeace

Lundi 5 décembre, neuf militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, et deux autres dans la centrale de Cruas (Ardèche). Selon l'organisation, ils ont déployé une banderole : "Le nucléaire sûr n'existe pas" sur le dôme de l'un des réacteurs de Nogent-sur-Seine. Le but de ces militants écologistes étaient de révéler les failles de sécurité des installations nucléaires, une opération couronnée de succès qui les a conduit à une nuit de garde à vue. Remis en liberté sous contrôle judiciaire aujourd'hui, ils sont convoqués pour « violation de locaux professionnels » et « dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion » devant le tribunal correctionnel le 20 janvier 2012.Des opérations similaires ont été menées sans succès par Greenpeace sur d'autres sites. Eric Besson, ministre de l'Industrie, a « demandé à ses services une enquête approfondie sur l'intrusion », ajoutant qu'elle implique des « dysfonctionnements ».Pour en savoir plus sur le nucléaire en France, vous pouvez lire notre article sur le sujet :
http://www.loomji.fr/france/dossier/nucleaire-france-5739.htm