marienord a partagé une photo de Vauvillers (70)
Message › 11 Novembre 2019

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Jour pluvieux, jour heureux
Au chapitre des (petites et grandes) satisfactions :
- à La Flèche, la météo exécrable du début de la manifestation a fini par s'améliorer et le cérémonial au monument aux morts (on voit, sur le montage, des jeunes porteurs de gerbes prêts à les remettre aux autorités) s'est déroulé sous un beau soleil,
- la Garde au Drapeau du PNM comptait deux jeunes filles sur les six élèves qui la constituaient. On revenait ainsi à ce que j'avais demandé (avec la requête que le Prix d'Honneur puisse aussi être attribué à une féminine méritante) au milieu des années 90 mais qui avait été un peu perdu de vue,
- le Mémorial des OPEX, en dépit de ce qui a pu être dit et écrit, ainsi que les 8 ans d'attente
http://www.leparisien.fr/politique/11-novembre-l-histoire-compliquee-du-monument-aux-soldats-morts-en-opex-11-11-2019-8191017.php
semble satisfaire (quoique) par son symbole, son accessibilité, le discours inaugural présidentiel, l'ensemble de la cérémonie et c'est bien là l'essentiel, la plus grande partie des personnes concernées, notamment les familles des tués,
- au cours de l'année 2020, il serait aussi rendu hommage aux Armées de la "Drôle de Guerre" mais aussi à l'action du Général De Gaulle, confirmant ainsi un discours de Madame Geneviève Darrieusecq, Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées,
https://www.defense.gouv.fr/espanol/salle-de-presse/discours/discours-et-messages-de-genevieve-darrieussecq/discours-de-genevieve-darrieussecq-secretaire-d-etat-aupres-de-la-ministre-des-armees_hommage-aux-soldats-de-la-drole-de-guerre
et m’encourageant dans la certitude de vouloir honorer (page 1 de mon Projet 2020 sur le montage) les artilleurs du 11ème RACLH pris dans la tourmente de cette époque, puis tués aux abords de la Grande Rue du village le 18 juin 1940 « pendant la foudroyante campagne de France »
« Le 1er septembre 1939, le 11ème RACLH quitte Lorient pour rejoindre les autres unités du corps d’armée colonial (CAC) qui se déploie dans la région de Thionville. Utilisé comme artillerie dans les intervalles de la ligne Maginot, les batteries de tir vont fréquemment effectuer des tirs sur les contreforts au nord de la frontière et appuyer plusieurs offensives de l’infanterie. Il exécute également des raids avec ses batteries légères de 105 afin de perturber les défenses allemandes déployées sur le territoire du Reich.
Tout l’hiver 39-40, ses tubes tirent sur tous les objectifs allemands dans des conditions climatiques très rudes.
Lorsque le front s’embrase le 10 mai 1940, les tubes du régiment crachent le feu sur les fantassins allemands et épuise ses munitions très rapidement. Comme l’ensemble du corps d’armée colonial, il reçoit l’ordre de se déplacer vers l’Ouest où il se regroupe vers le 27 mai dans la région de Vouziers et sur l’Aisne.
Il reçoit la mission d’appuyer de ses feux les 35ème et 36ème divisions d’infanterie. A partir du 4 juin et sous la constante pression de l’infanterie allemande, le régiment assure sa mission repoussant à plusieurs reprises les assauts allemands sur l’Aisne. Le 8 juin, il détruit presque entièrement le 77ème régiment d’infanterie allemand qui tentait de traverser le canal de l’Aisne. Encerclées à plusieurs reprises par des parachutistes, les batteries de tir se dégagent en faisant des tirs à débouché zéro sur les assaillants et poursuivent leurs actions de neutralisation sur les arrières ennemis.
Le 10 juin, il reçoit l’ordre de se replier vers le Sud Est avec l’ensemble du corps colonial. En 7 jours, il parcourt en ordre de combat plus de 300 kilomètres. Ses canons continuent d’appuyer les forces amies jusqu’au moment où il faut les abandonner, faute de munitions ou de chevaux pour les tracter. »
(Base documentaire Artillerie - BASART)