Commune:
Sceaux (92)
Musée de France
Petits maîtres du XIXe siècle. Collection de céramiques.
Thèmes:
Art moderne et contemporain (Fautrier) ; Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Textiles, Verrerie ; Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture ; Autres collections : Archives papier, Fonds ancien d imprimés, Photographie, Manuscrits, incunables
Histoire : Histoire locale et régionale ; Sciences et techniques : Transports terrestres
Artistes:
Fautrier.
Architecture:
Le château des Colbert fut détruit dans les premières années du XIXe siècle. En 1828, Napoléon-César-Edouard Mortier (1804-1869) qui deviendra le second duc de Trévise, épousa Anne-Marie Lecomte. Issu de la nouvelle noblesse d'Empire qui sut s'adapter aux différents régimes, le duc de Trévise accéda à la pairie sous la Restauration et fut nommé sénateur sous le Second... suite
Le château des Colbert fut détruit dans les premières années du XIXe siècle. En 1828, Napoléon-César-Edouard Mortier (1804-1869) qui deviendra le second duc de Trévise, épousa Anne-Marie Lecomte. Issu de la nouvelle noblesse d'Empire qui sut s'adapter aux différents régimes, le duc de Trévise accéda à la pairie sous la Restauration et fut nommé sénateur sous le Second Empire. Il décida de faire construire un nouveau château. Les dessins furent demandés à Augustin-Théophile Quantinet (1795-1867), élève de Pierre Fontaine, célèbre architecte du Premier Empire.
Alors que les fondations étaient déjà réalisées, Quantinet décida de se retirer. Ses projets furent un support essentiel pour l'achèvement de la construction, confié à Joseph-Michel Le Soufaché (1804-1887). Ainsi, à l'emplacement de l'ancien château des Colbert fut érigée une nouvelle demeure, brique et pierre, couverte d'un haut toit d'ardoise, caractéristique du style néo-Louis XIII, en vogue à cette époque. Si les travaux de gros oeuvre commencèrent dès 1856, le décor intérieur ne fut achevé qu'en 1862.
Situé au nord-est du domaine, le pavillon de l'Aurore, d'une sobre élégance classique, fut construit pour Jean-Baptiste Colbert, au début des années 1670.
Le salon rond central s'orne d'une coupole peinte par Charles Le Brun et son atelier, représentant l'Aurore sur son char environnée de divinités et d'allégories (XVIIe siècle), tandis que les deux salons quadrangulaires contigus sont agrémentés de peintures de Nicolas Delobel (XVIIIe siècle).
Le roi et la cour vinrent admirer le pavillon lors de la fête organisée par le marquis de Seignelay, fils de Jean-Baptiste Colbert, en 1685.
Après dix années de restaurations délicates et minutieuses, ce chef-d'oeuvre a retrouvé aujourd'hui sa splendeur.
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