Eglise paroissiale

Crédits photo Martin, F. (Meuse) - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN

La construction débute au 12e siècle, pour se poursuivre aux 14e et 15e siècles. L'édifice est restauré aux 17e et 18e siècles, après les guerres de Religion, et agrandi au 19e. La partie la plus ancienne est le choeur, avec abside voûtée en cul de four. Chapiteaux sculptés (l'un d'eeux représentait un troubadour jouant d'un instrument de musique). Utilisation de différentes pierres pour jouer sur la polychromie. A l'aplomb...  suite

La construction débute au 12e siècle, pour se poursuivre aux 14e et 15e siècles. L'édifice est restauré aux 17e et 18e siècles, après les guerres de Religion, et agrandi au 19e. La partie la plus ancienne est le choeur, avec abside voûtée en cul de four. Chapiteaux sculptés (l'un d'eeux représentait un troubadour jouant d'un instrument de musique). Utilisation de différentes pierres pour jouer sur la polychromie. A l'aplomb de l'arc triomphal se dresse un clocher-peigne à deux niveaux d'arcatures. Démoli pendant la Révolution, il est reconstruit en 1891 en s'inspirant de la forme primitive. Le portail primitif était situé à l'extrémité ouest du mur sud. L'agrandissement de la nef s'est accompagné de la construction du porche actuel. La travée du choeur comprend une trappe qui mène à une crypte qui servit de caveau funéraire. Au bout du puits de descente, une salle basse voûtée en berceau a contenu trois corps. La présence d'une communauté de "prêtres" dans un choeur spécialement aménagé, de même qu'une forte tradition orale concernant un monastère, semblent renforcer l'idée d'une abbatiale primitive. Il pouvait également s'agir d'une communauté de chanoines.

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