Musée National de l'Education

Crédits photo Musée National de l'Education

Les collections du Musée national de l’Éducation résultent de la convergence, en 1980, des «Collections historiques» de l’ancien Musée Pédagogique et de la collecte nationale opérée par le CRDP de Rouen. Enrichies depuis la création du musée par le biais d’acquisitions et de dons, elles comportent aujourd’hui plus de 900 000 pièces relatives à l’histoire de l’éducation...  suite

Les collections du Musée national de l’Éducation résultent de la convergence, en 1980, des «Collections historiques» de l’ancien Musée Pédagogique et de la collecte nationale opérée par le CRDP de Rouen. Enrichies depuis la création du musée par le biais d’acquisitions et de dons, elles comportent aujourd’hui plus de 900 000 pièces relatives à l’histoire de l’éducation en France depuis le XVIe siècle Par leur ancienneté, leur diversité et leur complémentarité, les collections constituent un ensemble documentaire exceptionnel Y sont rassemblés des objets et documents : des peintures, des estampes et de l’imagerie populaire (12 000 pièces), du matériel pédagogique et du mobilier scolaire (35 000), des documents liés à la «pédagogie par l’aspect» puis audiovisuelle (45 000), des travaux d’élèves et d’enseignants (55 000), des jeux et jouets (3 500) et environ 7 000 documents autographes émanant d’institutions ou de personnages célèbres Les collections comportent également des ouvrages et des périodiques : des livres et autres imprimés scolaires, des livres de pédagogie et des ouvrages de littérature de jeunesse (115 000) Enfin, le musée possède de très importantes archives photographiques (433 000 clichés)

Arts décoratifs : Mobilier (jouets) ; Archives papier ; Ethnologie : Métiers et Outils (enseignant) ; Histoire : Musée thématique ; Sciences et techniques : Communication

Située à l’angle des rues Eau-de-Robec et du Ruissel, la Maison des Quatre Fils Aymon date de la fin du XVe siècle, tout comme le nom qu’elle porte, emprunté à l’un des plus célèbres romans de chevalerie de la fin du Moyen-Âge. C’est une remarquable demeure à pans de bois, avec ses deux étages en encorbellement surmontés d’un grand comble et ses colombages recouverts d’un...  suite

Située à l’angle des rues Eau-de-Robec et du Ruissel, la Maison des Quatre Fils Aymon date de la fin du XVe siècle, tout comme le nom qu’elle porte, emprunté à l’un des plus célèbres romans de chevalerie de la fin du Moyen-Âge. C’est une remarquable demeure à pans de bois, avec ses deux étages en encorbellement surmontés d’un grand comble et ses colombages recouverts d’un essentage d’ardoises. Un portique de style Renaissance, l’actuel «Pavillon des Vertus», provenant de la maison a été réinstallé dans le prolongement de la façade, côté Ruissel. La grande pièce d’angle, au premier étage, comporte un plafond peint vers 1600, dans un goût italianisant. Le maître des lieux est alors un notable qui a son banc attitré à l’église paroissiale voisine. L’essor des activités textiles à partir du XVIIIe siècle modifie sensiblement le quartier du Robec et le destin de la maison. Divers commerces s’y installent, avant qu’elle ne devienne, vers 1850 et pour plus d’un siècle, un hôtel meublé et un débit de boisson dont la clientèle, à l’image du quartier, se prolétarise rapidement. En 1873, l’hôtel «garni» annexe l’immeuble voisin, construit vers 1700. Avec son grenier-étente où séchaient les pièces de drap, ce bâtiment témoigne également de l’activité des foulons et des teinturiers du Robec. Souvent décrite comme un lieu mal famé, la Maison des Quatre Fils Aymon achève au XXe siècle sa carrière hôtelière sous l’appellation ironique de «Salle des mariages». Le bâtiment, alors à l’abandon, est acquis par la ville de Rouen en 1960, puis rétrocédé en 1975 au ministère de l’éducation nationale pour en faire la vitrine du futur Musée national de l’Éducation

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