marienord a partagé une photo de Vauvillers (70)
Souvenirs qui passent
Journal : La chanson des cerises
Gérant : A.FelbergJ’en avais d’ailleurs reparlé le 26 mars dernier à propos du retour de la famille Marmiesse dans le Lot. J'en profite donc pour la saluer à nouveau en espérant que la "réimplantation" se passe bien.Voilà qu’à peu près au même moment, mon blog a commencé à s’agiter par une inscription :
« Rémy Chassard, fils de Jean-Louis et Alda CHASSARD. Elevé au Moulin des Voivres par Jean et Marie CHASSARD » sur Les Voivres à laquelle j'avais répondu :
« Grand camarade (mais sans nouvelles depuis bien longtemps) de Michel un moment mon "coiffeur attitré", j'ai très bien connu - et apprécié leur gentillesse - Marie et Jean et me suis retrouvé souvent dans leur maison du haut de la côte du Moulin des Voivres.
J'avais eu la joie de revoir Pierre au cours de "retrouvailles" que j’avais organisées en octobre 2007.
En fait, des quatre garçons, c'est François le plus âgé et Jean-Louis, le plus jeune justement, que je connaissais le moins. » et une demande de contact :
« Bonjour,
Je m'appelle Rémy Chassard.
J'ai vécu chez mes grands-parents au Moulin des Voivres de 1975 à 1980 avant de suivre mes parents dans l'Hérault.
Je cherche à entrer en contact avec M Jean Noël, je crois avoir connu ses parents Raymond et Camille ? Ma mémoire me fait peut-être défaut. […]. »Il s’agissait donc de Rémy Chassard, en quête (comme moi mais s’y prenant beaucoup plus tôt) de ses racines. Contact téléphonique pris, nous avons refait le petit monde du Moulin des Voivres et du village proprement dit. Puis il m’a proposé gentiment de m’envoyer, après les avoir scannées, les Cartes d’Identité datées de 1940 de Marthe et Irène Barbier, retrouvées dans des papiers familiaux.A partir de là, inutile de préciser la montée à ébullition de mon cerveau soudain rajeuni : le Moulin des Voivres et sa côte "bien prononcée" que j’ai arpentée quotidiennement de 1952 à 1958 pour aller à l’école ; au sommet la maison Barbier avec René, Marthe et Irène ; en face la maison Chassard avec Jean, Marie et leurs quatre garçons François, Pierre, Michel et Jean-Louis. Bref, une multitude de souvenirs plus ou moins flous qui remontent à la surface dans une vague d’émotion assez indescriptible, à tel point que d'un passé supposé à jamais enfermé respectueusement dans nos cœurs, ils ne demandaient qu'à venir, pour notre plus grand bonheur (voilé, il est vrai, des aléas de la vie), habiter nos esprits à leur moindre évocation.De quoi me faire retourner au "Journal de la Chanson des cerises", de ressortir et de joindre aux Cartes d’Identité, arrivées dimanche par mail dans lequel Rémy n’oublie pas de préciser : « Je suis preneur de toutes les informations qu'on pourra me fournir concernant la famille BARBIER, René, Marthe et Irène. Ce sont des personnes qui ont beaucoup compté pour mon père. », quatre textes d’Irène écrits du haut de ses 10-11ans dont un qui nous renvoie à la Guerre de 1870.► Vous noterez que Rémy, tout comme Bernard et moi même, sommes « preneurs » de toutes informations (depuis longtemps pour les deux derniers cités) et vous connaissez la suite : archives, documents, photos, témoignages - de préférence écrits car ils restent alors que les paroles s'envolent, j'en ai eu la triste démonstration avec ma marraine Josette - concernant la famille Barbier évidemment et en particulier mais aussi l'Histoire de Les Voivres en général.Si nous avons eu quelques succès dans ce domaine, je reste persuadé qu'il pourrait y avoir d'autres découvertes à faire... à condition que Voivraises et Voivrais s'y attèlent.Et puisque Irène a parlé d'une « Histoire de veillée », relative à la Guerre de 1870, rapportée par son grand-père, je terminerai en citant Bismarck : « Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va. »
(modifié le 16-04-2021)