Chers amis de Les Voivres,
PENSEZ DÈS AUJOURD'HUI Á COCHER SUR VOTRE AGENDA LA DATE DU 21JUIN 2020 !
Nous nous réunirons en effet, quatre-vingts ans après la tragédie, pour nous souvenir d’un sous-officier et six de ses soldats du 11ème Régiment d’Artillerie Coloniale Lourde Hippomobile qui ont choisi de tomber les armes à la main plutôt que le déshonneur.
En dépit de cette "Blitzkrieg" et de "la Débâcle" qui s’en suivit, ils ont sacrifié leur vie pour tenter de retarder l'avancée inexorable d’une « forte colonne d’engins blindés » adverse et espérer permettre ainsi le repli vers Épinal des autres Unités du Régiment. Sans succès, on le sait, mais sans faillir.
Depuis ce combat inégal du 18 juin 1940, le jour-même où le Général De Gaulle lançait son appel depuis Londres, ne pourrait-on pas considérer qu’ils devraient (avec les 60 000 à 90 000 de leurs compagnons - selon les sources - tués en moins de deux mois) faire partie des premiers Résistants ?
Quoiqu’on puisse penser des guerres, de l’Armée en général, du « métier de soldat », je suis intimement persuadé qu’après avoir reposé pour certains plus de huit ans dans notre petit cimetière communal avant d’être rendus à leur terre natale, deux autres étant inhumés pour toujours à la Nécropole nationale de Colmar et enfin le destin du dernier (le Malgache) demeurant pour l’instant mystérieux, ils ont bien mérité de la France et qu’un hommage, aussi modeste soit-il, leur soit rendu concrètement sur les lieux-mêmes de notre terre des Voivres où ils ont versé leur sang.
Bien sûr, il y aura eu la veille la Fête de l’Eté pour laquelle je souhaite un franc succès (et cela en sera un) à la formidable équipe de la Saint-Rémi et à sa Présidente. Le jour-même, beaucoup de familles célébreront également la Fête des Pères.
Eh bien, pour que la fête soit complète, je crois qu’il sera de notre honneur de consacrer aussi, ce dimanche-là, deux ou trois petites heures (un peu plus pour ceux qui réserveront le repas) à la mémoire de ces soldats héroïques. Nous leur devons et cela est possible. C’est une affaire de volonté.
Je compte sur vous !
(complété le 10-01-2020)