Ruines du château de Vaujours

Crédits photo Arlaud, Georges Louis (photographe) - Ministère de la culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, diffusion RMN

Ancien château des barons de Châteaux, dont le plus anciennement connu fut Hugues Ier d'Alluye, vivant en 978. La construction de Vaujours peut être attribuée à Hugues VI d'Alluye ou à Rotron de Montfort (vers 1250). Une restauration importante y fut exécutée au 15e siècle. Les embellissments furent continués par Jean V de Bueil dont le petit-fils, Antoine, épousa Jeanne de France, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Louis...  suite

Ancien château des barons de Châteaux, dont le plus anciennement connu fut Hugues Ier d'Alluye, vivant en 978. La construction de Vaujours peut être attribuée à Hugues VI d'Alluye ou à Rotron de Montfort (vers 1250). Une restauration importante y fut exécutée au 15e siècle. Les embellissments furent continués par Jean V de Bueil dont le petit-fils, Antoine, épousa Jeanne de France, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel. Louis XIV acheta le domaine et en fit don à Louise de La Vallière. Inoccupé au 18e siècle, Vaujours fut laissé à la ruine pendant la Révolution. En 1815, il fut vendu à Thomas Stanhope-Holland qui l'utilisa comme carrière de matériaux. Construit au milieu d'un étang dont l'eau alimentait les douves, le domaine comprend deux forteresses : une baille à l'ouest et le château à l'est. L'entrée de cette double enceinte se trouve à l'ouest, défendue par deux tours cylindriques et un pont volant, flanquée au nord par un bastion. A l'angle sud-ouest de cette baille, un casernement communique avec une tour ronde défendant cet angle. L'accès à la cour d'honneur se faisait par un pont-levis et une poterne flanquée d'une tour cylindrique au nord. Le donjon, grosse tour cylindrique, occupe l'angle nord-ouest de cette seconde forteresse. La cour est limitée au nord par les ruines de la chapelle, reconstruite au 15e siècle. Au sud se trouvait le logis d'habitation. L'accès Est de la cour se faisait par une porte défendue par deux tours et reliant cette cour à un chemin de ronde couvert. Au sud, un bastion communiquait avec la forteresse et un ouvrage avancé. Au nord-est, un autre bastion saillant dans la douve communiquait avec un autre ouvrage avancé.

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